FOCUS ON INFINITY

 

Short film – 15’34 – 2016
Director – Mathilde Lavenne
Composer – Léonore Mercier

Collection Fondation François Schneider
Producteur – Le Fresnoy

Site internet du film

Un Ferry nous dépose au pied de montagnes enneigées et nous emmène au coeur d’un glacier où un champ magnétique semble renverser la perception du temps. Hypnotique, kaléidoscopique, chamanique, Focus On Infinity explore la force créatrice présente dans chaque partie infime de l’humanité. Cette expédition sensorielle en forme en fjord-movie nous rappelle que la pensée de Lavoisier est, elle aussi, infinie : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

Réalisation
Mathilde Lavenne

Composition sonore et musical
Léonore Mercier

Montage
Adriana Komives

Musique
Jules Rude

Design graphique
Lucie Baratte

Affiche du film, conception graphique
Lucie Baratte

Caractère typographique
Sandrine Nugue pour le Centre National des Arts Plastiques

Remerciements aux kissbankers
Pascale Logié, Jacques Liénard, Joël & Martine Lavenne, Véronique Delannoy Mériaux, Lucie Baratte, Julie Depienne, Agnès Maestripieri, Anna Lazowski, Geoffrey Sebille, Clémentine Willot, Maud Maccari, Nicolas Bremard, Antoine Soyer, Colette & Richard Bonnay, Nathalie Biguet, Christine Hennart-Dingreville, Arnaud Duhem, Luc Hossepied, Arlette & Jacques Sebille, Maryse Cressent, Nicolas Millot, Nicolas Swierczek, Stéphane Poupinot, Stéphanie & Gino Daouze, Fabien & Bijana Pavy, Dorothée Albanèse Lavenne, Haas Qatsy, Roselyne Lavenne, Benoît Boutry, Valérie Vaubourg, Elodie Rohart, Madeline Bayart, Paul Magnan, Sartre Gwendal, David Rodes, Duquesnoy Fx Sellófan, Nolf Aurelie, Christelle Billot, Ratajczak Valérie, Fatima Hasnaoui, Rohart Elodie.

Festivals

2017 Madatac 08, Madrid, Spain
2017 Le rêve des formes, Films du Fresnoy, Palais de Tokyo, Paris
2017 Ecrans parallèles, Le Fresnoy, Villa Medicis, Rome
2016 Shnit International Short Film Festival, Bern, Suisse

2016 Eko film Festival, Brno, Tchèque Républic
2016 Festival International du Film court en plein air de Grenoble, France
2016 Cinemambiente Environmental Film festival, Torino, Italy
2016 The Quarantine Film Festival, Varna, Bulgary
2016 Tehran International Silent Film Festival, Iran
2016 Ismailia International Film Festival, Egypte
2016 Vagrant film festival, Minsk
2016 Tampere Film festival, Tampere, Finlande
2016 Festival Nature & Environnement, Dompierre sur Besbre, France
2016 Internationale Kurz filmwoche, Regensburg, Allemagne
2016 Vidéoformes, Clermont Ferrand, France
2016 Caméflex, Paris, France
2016 FICEG, Grenoble, France
2016 No dialogue film festival, Bristol, UK
Prix

2015 Talents contemporains, Fondation François Schneider
2016 Special secretary prize, Teheran International Silent Film Festival, Iran
2016 Semifinalist G2, Green Earth lm festival, Venice, LA, US
2016 Mention special of the jury, Rural Feilmfestival, Sierra Madrona, Spain
2016 Mention spéciale Eko film Festival, Brno, Tchèque Républic

FR

Un Ferry nous dépose au pied de montagnes enneigées et nous emmène au coeur d’un glacier où un champ magnétique semble renverser la perception du temps. Hypnotique, kaléidoscopique, chamanique, Focus On Infinity explore la force créatrice présente dans chaque partie infime de l’humanité. Cette expédition sensorielle en forme en fjord-movie nous rappelle que la pensée de Lavoisier est, elle aussi, infinie : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

EN

A ferry drops us at the foot of snow-covered mountains and takes us in the heart of the glacier where a magnetic field seems to reverse senses of time. Hypnotic, Kaleidoscopic, shamanic, Focus on infinity explores the creative power that is always within us and push the human being in front of nature in a swirl of matter.This sensory expedition like a fjord-movie reminds us that Lavoisier thought is also infinite : «nothing is lost, nothing is created, everything is transformed. »

« Abords.
Par la mer approcher la rue déserte. Fenêtres et portes closes : l’écart le plus mince donnera à voir, se tenant seul, impromptu, loin du grand large. Son attente est foudroyante et immémoriale – étrangère à toute hostilité comme à toute hospitalité. La montagne est là, d’abord invisible, contre toute attente. Elle dresse son propre plan – sa loi indéfinissable, plus changeants qu’un ciel, par lesquels pourtant elle se révélera accessible, drue, dure comme le froid, fluide comme les larmes, et de nouveau inaccessible.

La montagne dépeuple l’espace. Elle seule grave – en son temps et en son heure – les lignes d’apparence, le dessin d’apparitions, ses écoulements et ses gels, ses concrétions diaphanes et ses vides ayant à peine figure humaine ou animale, suivant la hauteur de vue qui est la sienne : elle détaille ce qu’il y a en elle d’infini non pas à chaque instant, mais dans l’inlassable diffraction des instantanés qui se composent et se dissolvent de jour comme de nuit, sur la roche par éclats, gouttes et cristallisations miroitantes, sous la neige ou sous la mousse hantées par de secrètes transparences. »

Extrait de ABORDS, Daniel Dobbels