MADISONING
Short film 18’17′ – 2020
Director – Justine Pluvinage
Composer – Léonore Mercier
Choregraph – Amélie Poirier
Film en entier sur numeridanse
Si le Madison est une danse en ligne créée dans les années 1960 aux Etats-Unis par un ancien mineur, le Madisoning -lui- est un projet de vidéo-danse pour 4 comédien.n.e.s de la Cie de l’Oiseau-Mouche. La chorégraphe Amélie Poirier y revisite avec fierté son héritage chorégraphique premier : celui des danses de fêtes de famille.
Réalisatrice
Justine Pluvinage
Composition sonore
Léonore Mercier
Chorégraphe
Amélie Poirier
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , Films de danse soutenus par le ministère de la Culture – Direction générale de la création artistique
Le madisoning (2020), une installation de vidéo danse sur 3 écrans, installation sonore en 5.1.
Autrices : Léonore Mercier, Justine Pluvinage et Amélie Poirier
Le Madisoning est une installation de vidéo danse pour 3 écrans et un dispositif sonore en 5.1. Il est le fruit de la collaboration entre Justine Pluvinage, réalisatrice, Amélie Poirier chorégraphe, metteuse en scène, et Léonore Mercier, compositrice.
Si le Madison est une danse en ligne créée dans les années 1960 aux Etats-Unis par un ancien mineur, le Madisoning -lui- est un projet de vidéo-danse pour 4 comédien.n.e.s de la Cie de l’Oiseau-Mouche. La chorégraphe Amélie Poirier y revisite avec fierté son héritage chorégraphique premier : celui des danses de fêtes de famille.
En les additionnant, en les altérant, en faisant varier leurs rythmiques, en y amenant une forme «d’inquiétante étrangeté » etc., on joue ici à troubler les frontières entre ces danses dites populaires et le champ du contemporain.
Ce « geste fondateur » pour beaucoup d’entre nous est ici poussé à l’extrême par
la répétition d’un même motif sonore et rythmique dans le bas du corps (le son des chaussures qui frappent avec la rythmique du Madison). Tandis que le haut du corps s’affaire à prendre en charge d’autres motifs complexes en terme de coordination provenant d’autres danses de fêtes de famille (macarena, danse des canards etc.). Cette répétition rythmique devenant dès lors performative, un jeu de montage s’opère, nous plongeant à chaque nouvelle répétition rythmique dans un espace soudainement différent offrant des surfaces sonores variables. Cette prépondérance du sonore est amplifiée par une spatialisation sonore donnant la sensation que le son danse. De sorte qu’un paradoxe s’opère à l’image entre ces corps très verticaux, presque rigides et ce son en mouvement.