Après 25 ans de carrière, Arthur H ne veut plus rien s’interdire

Ecrit par Patrice Demailly

Les lumières de la poésie


Après un parcours amoureux qu’on devine accidenté, Arthur H file une parfaite histoire avec Léonore Mercier, une plasticienne sonore. Parfaite parce qu’elle l’épouse également dans son rapport à la création. Ensemble, ils vont mettre sur orbite Le Synesthesium, une installation contemporaine sonore avec immersion dans une sorte de monde parallèle. Dix-sept poèmes d’Arthur, issus du Cauchemar merveilleux, seront déconstruits et enrichis par l’univers de sa compagne. « Léonore a façonné un dôme de tissus luminescents avec vingt-quatre enceintes. Le public sera plongé à l’intérieur du son, perdra tous les repères spatio-temporels. On retrouve le plaisir intact du son, sa texture, son amplitude, sa vérité. » Une expérimentation de tous les possibles, à la fois physique et métaphysique. Une forme d’abandon. Forcément jubilatoire…